Conseils pratiques pour choisir un miel pur
Le miel est l'un des produits les plus demandés sur le marché et les plus consommés dans les ménages. Paradoxalement, il fait partie des produits les plus fraudés au monde. En France, moins de la moitié du miel consommé provient des apiculteurs français. La grande partie est produite dans les autres pays européens et surtout dans les États-Unis du Sud et d'Asie. Or, les miels asiatiques sont généralement de qualité douteuse mais coûtent moins chers que les produits français dont la qualité reste unique. Pour ne pas se tromper, voici quelques astuces à pratiquer.
Tenir compte de l'origine du miel
Les miels qui ne sont pas produits naturellement perdent toutes les qualités organoleptiques qui font d'ailleurs la particularité du miel artisanal. Pour en trouver, vous pouvez aller ici. En effet, la plupart des miels fournit à bas prix ne sont pas purs, mais mélangés avec de l'eau ou du sirop de glucose. Certains fabricants y ajoutent même des substances chimiques comme l'oxyde de fer. De même, les miels de bas gamme présentent pour la plupart des signes de fermentation. Pour éviter ces produits hors normes, il est conseillé de prendre en compte l'origine du miel. Étant donné que la loi ne s'est pas montrée exigeante quant à la prévision de l'origine réelle, il faudra bien lire les étiquettes. Généralement, ces dernières portent des mentions comme « origine UE et hors UE ». Ces allégations floues doivent attirer votre attention, puisque le miel est sans origine et donc fraudé.
Décodage de la composition du miel
L'autre astuce pour trouver un miel pur consiste à décoder sa composition. En effet, il faudra vérifier sa teneur en eau, laquelle ne doit jamais dépasser 20 % s'il s'agit d'un miel naturel, au risque de provoquer la fermentation. En plus, il faut considérer sa teneur en matières insolubles dans l'eau, sa conductivité électrique ainsi que ses acides libres. Il faut également suivre de près l'indice diastasique du miel et sa composition de hydroxyméthylfurfural (HMF). Il s'agit d'une substance provenant de la déshydratation des sucres et dont la contenance dans le miel ne doit pas excéder 40 mg/kg.